Partage des biens entre époux au Maroc : comprendre l’article 49 de la Moudawana

Le partage des biens entre époux au Maroc est encadré par l’article 49 de la Moudawana. Cet article permet d’organiser la gestion et la répartition des biens du couple avant ou après le mariage. Découvrez les règles applicables en cas de divorce, les droits de chaque époux et le rôle de l’avocat en droit de la famille à Casablanca.

11/19/20253 min read

1. Le régime matrimonial par défaut au Maroc

Au Maroc, le régime matrimonial appliqué par défaut est celui de la séparation des biens. Cela signifie que chaque époux reste propriétaire de ses biens personnels, conformément à la Moudawana. En l’absence de contrat, les biens ne sont pas automatiquement partagés lors du divorce.

Cependant, l’article 49 de la Moudawana autorise les époux à conclure un contrat de gestion et de répartition des biens devant adoul ou notaire. Ce contrat matrimonial précise comment seront partagés les biens acquis durant la vie commune. Il constitue une véritable garantie juridique en cas de séparation.

2. Le partage des biens après divorce au Maroc

Lors d’un divorce au Maroc, le partage des biens ne s’applique que si l’un des époux prouve sa contribution à l’acquisition ou à l’amélioration du bien concerné. Cette contribution peut être :

  • Financière : participation au crédit immobilier, remboursement de prêts, travaux ou investissements ;

  • Non financière : gestion du foyer, éducation des enfants ou soutien à l’activité professionnelle du conjoint.

Le tribunal de la famille évalue ces éléments et peut accorder une indemnisation équitable. Cette approche respecte l’article 49 Moudawana, qui reconnaît la valeur économique et domestique de la contribution de chaque conjoint.

3. Quels biens sont concernés par le partage ?

Certains biens sont exclus du partage : les biens acquis avant le mariage, les héritages, les donations personnelles et la dot (sadaq) de l’épouse.

En revanche, les biens acquis pendant le mariage — comme un bien immobilier, une entreprise ou un fonds de commerce — peuvent être partagés si l’un des époux démontre sa participation à leur financement ou amélioration.
Par exemple, si un bien immobilier est inscrit au nom d’un seul conjoint mais financé conjointement, l’autre peut demander le partage ou une compensation financière devant le tribunal.

4. La procédure judiciaire de partage des biens

En cas de désaccord, une procédure judiciaire de partage des biens peut être engagée. Elle comprend :

  1. Le dépôt d’une requête auprès du tribunal de la famille ;

  2. La présentation des preuves de contribution (factures, virements, témoignages) ;

  3. La désignation d’un expert pour évaluer les biens ;

  4. Le jugement final statuant sur la répartition ou l’indemnisation.

Le rôle de l’avocat en droit de la famille à Casablanca est déterminant : il conseille, rassemble les preuves, défend les droits de son client et veille à la bonne application de la loi.

5. Comment prévenir les litiges patrimoniaux entre époux ?

Pour éviter les conflits liés au partage des biens après divorce, il est recommandé :

  • De signer un contrat matrimonial dès le mariage, conformément à l’article 49 de la Moudawana ;

  • De conserver les preuves de participation financière (reçus, virements bancaires, factures) ;

  • D’inscrire les biens immobiliers au nom des deux époux lorsque les efforts sont partagés.

Ces précautions permettent de protéger les droits de chacun et d’éviter de longs litiges devant le tribunal.

6. L’accompagnement du Cabinet FAHER

Le Cabinet d’Avocats FAHER, basé à Casablanca, accompagne ses clients dans :

  • La rédaction de contrats matrimoniaux (article 49 Moudawana) ;

  • Les procédures de partage des biens après divorce ;

  • Les litiges patrimoniaux entre époux ;

  • Et la défense des intérêts devant les tribunaux de la famille.

Faire appel à un avocat en droit de la famille au Maroc permet de sécuriser ses droits et de garantir une procédure juste et conforme à la Moudawana.

FAQ – Partage des biens et article 49 Moudawana

Quel est le régime matrimonial par défaut au Maroc ?

Le régime par défaut est celui de la séparation des biens : chaque époux conserve la propriété de ses biens personnels.

Que prévoit l’article 49 de la Moudawana ?

Il permet aux époux de signer un contrat devant adoul ou notaire pour organiser la gestion et la répartition des biens acquis durant le mariage.

Les biens acquis avant le mariage sont-ils partagés ?

Non, seuls les biens acquis pendant le mariage et financés conjointement peuvent faire l’objet d’un partage ou d’une compensation.

Comment prouver la contribution d’un époux ?

Par des preuves financières (virements, paiements, factures) ou matérielles (gestion du foyer, soutien à l’activité du conjoint).

Pourquoi consulter un avocat en droit de la famille ?

L’avocat conseille, protège les intérêts de son client, et s’assure que le partage respecte la loi et les principes de la Moudawana.

À propos

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